La famille Gillès

La famille Gillès est originaire de Belgique, et plus précisément de la région de Tournai.

L’on peut faire remonter la filiation sur preuve d’archives à Josse Gillès, né avant 1470, époux de Catherine Houart. Des essais de filiations plus anciennes, mais non encore rattachées, remontent à la fin du 13ième siècle.

Brice Gillès (dont sont issus tous les Gillès de Belgique et les de Gillès de France), Seigneur de Menquedorne, né à Tournai en 1543, fut mêlé aux troubles politico-religieux qui éclatèrent en cette ville en 1566. Il fut ainsi banni, et se réfugia d’abord à Douai (France), puis à Londres, où il épousa en 1570 Jehenne de Monchaux, dit Adin. Il gagna ensuite la Hollande et se fixa définitivement à Amsterdam, vers 1590.

La famille Gillès, se faisant appeler de Saint-Gilles le temps d’une génération, resta ainsi plusieurs siècles en Hollande. Certains de ses membres y occupèrent des fonctions politiques et juridiques importantes. Tel fut le cas de Jacques, Paul-Abraham, Philippe-Jean, Jacques-Louis et encore Samuël Gillès.

Le Chevalier Jacques-Louis Gillès (1728-1780) se fixa en France, et est l’auteur de la branche française de Gillès. Sa descendance porte toujours le nom de Gillès et demeure dans le nord de la France.

Louis-Michel Gillès, né à Amsterdam en 1757, épousa en 1780 Jeanne-Petronille de Pret, et se fixa ainsi à Anvers. Sa descendance resta ensuite en Belgique.

Différentes branches de la famille vivent actuellement en Belgique (Bruges, Bruxelles, Brabant Flamand), d’autres en France.

Diplômes

Le 13 septembre 1752 :  Confirmation de noblesse et concession du titre (personnel) de Chevalier, avec anoblissement pour autant que de besoin, pour Jean-Philippe, Jacques-Louis et Cornil- Jacques Gillès, de leur ancienne noblesse, par l’impératrice Marie-Thérèse.
Un de leurs aïeux aurait été anobli par l’empereur Maximilien en 1518.

Le 2 décembre 1829 :  Reconnaissance de noblesse par le Roi Guillaume I, pour Philippe Gillès et Louis Gillès.

Le 4 avril 1842 :  Concession du titre de Baron, par le Roi Léopold I, transmissible aux descendants mâles (du nom) et modification d’armoiries pour Louis Gillès, Ecuyer.

Arrêté royal du 22 février 1871 : Adjonction du nom « de Pélichy », accordée au Baron Louis Gillès de Pélichy, par le Roi Léopold II.

Armoiries

Ecartelé, au 1er et 4ième d’azur, au chevron accompagné de trois glands tigés et feuillés d’or, qui est Gillès), au 2ième et 3ième de sinople, à la fasce d’argent, accompagnée de trois roses d’or, tigées et feuillées de sable, 2 en chef et 1 en pointe, qui est de Pélichy.

L’écu timbré de la couronne de Baron, surmontée d’un heaume d’argent, couronné, grillé, colleté et liseré d’or, fourré et attaché de gueules, lambrequins d’azur et d’or.

Armoiries GdP


Cimier
 : Un lion issant de gueules.

Supports : Deux griffons contournés d’or, armés et lampassés de gueules.

Au-dessous la devise :  « In aeternum non commovebitur ».